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Durant le quatrième trimestre de 2018, les marchés boursiers à l’échelle mondiale ont enregistré des déclins importants. Même l’indice S&P 500, résilient malgré les inquiétudes politiques et économiques à l’étranger, est tombé en territoire baissier (avec une diminution de 20 % par rapport à ses sommets) le 26 décembre. Les sociétés américaines à petite et à moyenne capitalisation, dans lesquelles certains investisseurs trouvent refuge en raison de leur faible présence sur les marchés étrangers, ont aussi succombé à la pression à la vente, alors que l’indice Russell 2000 Total Return Index a perdu 20,2 % durant les trois derniers mois de 2018. Les marchés boursiers canadiens ont également été touchés, l’inquiétude liée à l’offre et à la demande secouant le prix du pétrole. Un mois s’est écoulé en 2019, lors duquel les marchés boursiers ont connu une remontée. Les investisseurs pourraient donc être tentés de vendre pour en profiter. Autrement dit, ils pourraient essayer d’anticiper le marché et de vendre pour retourner au marché dans un contexte macroéconomique et politique plus favorable.

Du point de vue macroéconomique, les marchés se questionnent à savoir si le resserrement monétaire des banques centrales, le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine et l’incertitude politique entourant le Royaume-Uni conduiront les économies américaine et canadienne à la récession. Le marché boursier laisse présager une récession, mais il a déjà prédit plusieurs récessions qui ne se sont pas produites. De nombreux économistes ne prédisent pas une récession pour les États-Unis ou au Canada en 2019. La Banque mondiale, qui a récemment publié un rapport pessimiste (intitulé « Darkening Skies »), anticipe des taux de croissance supérieurs à 1,5 % aux États-Unis en 2019 et en 2020 (annexe 1).

Annexe 1 : Projections de croissance du PIB de la Banque mondiale

global economic prospects darkening skies la banque mondiale janvier 2019
Source : La Banque mondiale, « Global Economic Prospects, Darkening Skies », janvier 2019.

 

À la lumière des messages contradictoires envoyés par les marchés et les économistes et sans boule de cristal, nous continuons de faire ce que nous avons toujours fait : nous concentrer sur les données fondamentales des sociétés, la solidité des bilans, la concordance des intérêts et les occasions de croissance à long terme au lieu de nous engager dans le débat à savoir si le recul actuel des marchés nous conduira à une récession. Que devraient faire nos clients ?

Investir à long terme. Ne pas tenter d’anticiper le marché. Diversifier ses avoirs.

Les replis des marchés comme celui que nous avons connu au quatrième trimestre de 2018 sont souvent effrénés et une récession s’est rapidement reflétée dans les valorisations, ce qui rend le moment inopportun pour vendre. Plusieurs rapports publiés récemment qui compilent les données de dizaines d’années soulignent que les chutes les plus marquées pour un trimestre sur les marchés boursiers aux États-Unis et au Canada ont été suivies par un rendement positif l’année d’après, ainsi que trois et cinq ans après. Le rendement passé n’est pas garant du rendement futur et rien n’est garanti dans le domaine des placements, mais les données sur les rendements historiques fournissent un contexte et un cadre de référence.

Les occasions suscitées par les marchés baissiers proviennent d’une combinaison attrayante de croissance et de valorisation. Durant les ralentissements abrupts des marchés, les valorisations de nombreuses actions subissent une contraction et présentent un potentiel de croissance attrayant. Le pessimisme à l’égard des marchés boursiers peut changer subitement de direction. Les ralentissements abrupts dans l’ensemble des marchés génèrent des occasions de placement dans des entreprises dont la croissance soutenue à long terme est stable et dont l’évaluation a chuté soudainement.

Combiné à une croissance des bénéfices, la reprise des multiples de valorisation peut entraîner une appréciation intéressante des cours des actions. Les investisseurs professionnels qui savent repérer ces occasions passent souvent en mode offensif lors de ces ralentissements, dans le but de faire d’une pierre deux coups, soit acheter des actions d’entreprises qui offrent une croissance des bénéfices à long terme à bas prix.

Pembroke, qui compte plus de 50 ans d’expérience sur les marchés, a traversé de nombreuses périodes d’euphorie et d’incertitude. Nous en avons tiré des leçons et pouvons affirmer, en toute humilité, que l’anticipation des marchés est rarement une formule gagnante. Notre expérience nous a permis de tirer les trois leçons suivantes :

  1. Optez pour une vision à long terme – ne dérogez pas de votre plan financier et de votre répartition d’actifs stratégique ;
  2. N’essayez pas d’anticiper les marchés – optez plutôt pour un rééquilibrage à intervalles réguliers pour maintenir votre répartition d’actifs stratégique ;
  3. Diversifiez votre portefeuille (par région et par catégorie d’actifs).

Si ces sujets vous intéressent et que vous souhaitez en apprendre davantage, communiquez avec votre représentant Pembroke dès aujourd’hui.

Date de publication: 1 février 2019

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