Tout espoir d’une éventuelle pause du resserrement monétaire par la Réserve fédérale américaine s’est envolé au troisième trimestre de 2022. Les actions et les obligations ont dégringolé vers la fin du trimestre lorsque le président de la Fed s’est engagé à combattre l’inflation, au détriment même de la croissance économique.
Par conséquent, le rendement des billets du Trésor des États-Unis sur 10 ans a grimpé au-delà de 4% pour la première fois en plus de dix ans, et le dollar s’est apprécié par rapport aux autres devises à un sommet inégalé en dix ans. La persistance de l’inflation et les mesures prises par les banques centrales partout dans le monde en vue d’augmenter les taux ont nui aux marchés. Par ailleurs, la guerre en Ukraine et les multiples confinements en Chine pour contrer la COVID ont aussi affaibli l’économie mondiale.
Comme il faut un certain temps avant de ressentir pleinement les effets de la hausse des taux d’intérêt sur l’économie, les investisseurs se demandent comment la séquence de hausses de taux affectera le comportement des entreprises et des consommateurs. Compte tenu du rythme du resserrement monétaire, plusieurs soupçonnent qu’un ralentissement économique ébranlera les gains des sociétés et réduira l’attrait de leurs obligations et de leurs actions.
Les marchés de la dette sont ainsi sous pression. Une stratégie d’investissement utilisée par les caisses de retraite au Royaume-Uni pour se protéger contre la baisse des rendements sur le marché des obligations du gouvernement s’est d’ailleurs fait reprocher d’avoir l’effet inverse lorsque les taux montent. Les fonds gérés à l’aide des stratégies de placement adossées au passif ont en outre dû fournir des garanties supplémentaires pour leurs positions sur instruments dérivés lorsque les prix des obligations souveraines du Royaume-Uni se sont soudainement effondrés, principalement en raison de leur propre vente.
Cette situation a forcé la Banque d’Angleterre à intervenir pour empêcher une chute fatale et un effondrement systémique. De fortes variations se sont également fait sentir sur les marchés obligataires à la suite du plan de baisses d’impôts mis en place par le gouvernement britannique.
Fonds d’obligations de sociétés
En raison de la vive remontée des rendements canadiens à court terme, le Fonds d’obligations de sociétés Pembroke a obtenu un rendement de 0,27% au dernier trimestre, dépassant de peu son indice de référence par trois points de base. Malgré sa forte surpondération des obligations à court terme, le Fonds a réussi à surperformer grâce à la sélection des titres et à la forte pondération des obligations à taux variable. Les obligations émises par Bombardier, Spirit Aerosystems et American Airlines ont le plus contribué au rendement durant la période. Le Fonds continue d’améliorer la qualité du crédit et de maintenir une durée sensiblement inférieure à celle de l’indice, afin d’atténuer l’incidence négative de la montée des taux d’intérêt.
Le Fonds est bien positionné avec son rendement de 6,6%, sa durée de 2,2 ans et sa proportion d’environ 32% d’obligations à taux variable. Compte tenu de la présence d’une forte inflation durable et du rattrapage des banques centrales, les rendements devraient continuer à converger vers le taux d’inflation. Le Fonds maintiendra son positionnement défensif et sa pondération accrue en obligations liquides de haute qualité, des titres qui pourront servir à tirer parti de futures occasions.
Fonds d’obligations canadien
Le Fonds d’obligations canadien Pembroke a enregistré un rendement de 0,18% au troisième trimestre, en deçà du rendement de son indice de référence qui s’élevait à 0,34%, et ce, en raison de la forte hausse des rendements canadiens à court terme et de la surperformance des crédits de plus faible qualité. Malgré sa durée inférieure à celle de l’indice, le Fonds a obtenu des rendements positifs à l’aide de son positionnement défensif, ses solides pondérations dans les obligations du gouvernement ayant contribué positivement au cours de la période.
Le Fonds a clos la période avec un rendement de 4,7% et une durée de 5,2 ans, ce qui se compare favorablement au rendement de 4,1% et à la durée de 7,5 ans de l’indice de référence. Compte tenu de la présence d’une forte inflation durable et du rattrapage des banques centrales, les rendements devraient continuer à converger vers le taux d’inflation. Le Fonds maintiendra son positionnement défensif et sa pondération accrue en obligations liquides de haute qualité, des titres qui pourront servir à tirer parti de futures occasions.
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