RÉSUMÉ
- Dans le présent document, nous nous demandons s’il faut adopter une stratégie de gestion de placements active ou passive1, et nous concluons que les deux approches peuvent être des éléments importants d’un portefeuille bien constitué.
- Bon nombre d’investisseurs institutionnels majeurs, comme les fonds souverains, les fonds de dotation, les fondations et les fonds spéculatifs, reconnaissent l’importance des stratégies de gestion active et passive pour leurs solutions de placement. La question n’est pas de choisir l’une ou l’autre de ces approches, mais plutôt de savoir comment les combiner afin de maximiser les rendements et de réduire au minimum la volatilité et les coûts.
- Afin de trouver le juste équilibre entre la gestion active et la gestion passive, les investisseurs doivent savoir dans quels marchés et quelles catégories d’actifs ils veulent être présents, et dans quels marchés il leur sera possible d’obtenir un rendement supérieur à la moyenne (le coefficient « alpha ») selon les ressources et l’expertise dont ils disposent.
- Pembroke sait qu’il est possible d’obtenir un rendement supérieur dans les segments moins efficients des marchés mondiaux, notamment ceux des actions de sociétés à petite capitalisation, des actions de sociétés des marchés émergents, des obligations de sociétés de même que dans certains secteurs du marché des actions de sociétés à grande capitalisation. Dans les segments plus efficients du marché, Pembroke est convaincu qu’il faut réduire les coûts grâce à l’adoption de stratégies passives, comme les fonds négociés en bourse (FNB).
- Le Fonds Équilibré Mondial GBC (le « Fonds ») tire parti de l’expérience et des compétences de Pembroke en gestion active des placements, en constitution de portefeuilles et en gestion des risques, tout en recourant à des fonds gérés passivement et à faible coût. Il en résulte un instrument de placement diversifié unique visant à procurer une croissance du capital à long terme dans les marchés financiers mondiaux.
- Le Fonds Équilibré Mondial GBC offre aux clients plusieurs avantages majeurs. Le premier est la simplicité. Il s’agit d’un instrument de placement unique qui bénéficie d’une exposition à faible coût aux marchés des actions de sociétés mondiales à grande capitalisation, permet d’obtenir des rendements supérieurs dans les segments des actions de sociétés à petite capitalisation et des actions des marchés émergents, et génère des revenus grâce aux obligations de sociétés et d’État canadiennes. Le deuxième avantage du Fonds est la répartition des actifs. En effet, grâce à son protocole de rééquilibrage automatique, le Fonds maintient sa répartition stratégique des actifs (généralement 70 % en actions et 30 % en obligations) en suivant les fluctuations du marché. Le troisième avantage concerne les coûts : comme la gestion est active à 80 % et passive à 20 %, les clients économisent sur les frais de gestion.
Innovations en matière de gestion de placements : gestion active et passive
Face à la concurrence, il faut innover. L’innovation est le moteur des perturbations technologiques dans tous les secteurs, et les meilleures solutions se démarquent. À Pembroke, nous repérons les sociétés qui proposent de nouvelles solutions pour répondre aux besoins de leurs clients, qui ont des occasions sous-jacentes très prometteuses et qui affichent une capacité bénéficiaire à long terme. Nous devons appliquer ces mêmes critères à nous-mêmes et ainsi nous poser les questions suivantes : Quelles sont les innovations qui transforment le secteur de la gestion des placements? Comment pouvons-nous nous adapter à cet environnement en constante évolution afin d’améliorer notre offre de produits et mieux répondre aux besoins des clients? Le fait d’y répondre et d’investir notre propre capital en fonction de nos conclusions constitue en soi un de nos plus gros défis. Pour demeurer concurrentiels, nous devons nous adapter et innover, tout en demeurant fidèles à nos principes et à nos valeurs.
L’une des tendances les plus marquées dans le secteur des placements est l’essor des placements passifs. Les transferts d’actifs dans les fonds négociés en bourse (« FNB ») gérés passivement se sont intensifiés, et les FNB ont accru leur part de marché par rapport aux fonds gérés activement. Pendant des années, les investisseurs actifs se sont montrés réticents à assumer les risques liés aux fonds à gestion passive. Ces derniers sont constitués de manière à suivre un indice de référence, un indice général, un secteur ou un facteur. À l’inverse, les fonds à gestion active ont habituellement pour objectif de battre un indice de référence, un indice général ou un secteur. Et pourtant, des fonds gérés passivement ont surclassé bon nombre de fonds gérés activement, et ce, à un coût moindre. Les gestionnaires actifs sont donc sur la défensive et doivent démontrer leur capacité à ajouter de la valeur pour survivre. Dans le monde des placements, cette compétence est illustrée par le coefficient « alpha », qui mesure la capacité du gestionnaire de portefeuille à générer un rendement supérieur à celui d’un indice général ou d’un indice de référence; ces rendements doivent être assez importants pour justifier le niveau élevé des frais de gestion.
Pendant de nombreuses années, un schisme a divisé notre secteur : une société d’investissement devait se spécialiser en gestion active ou en gestion passive. Cette époque est maintenant révolue. Cette alternative a disparu lorsque les investisseurs les plus avertis au monde, notamment les fonds souverains, les fonds de dotation, les fondations et les grandes caisses de retraite, ont reconnu la valeur de la combinaison des placements gérés activement et passivement dans un portefeuille. Aujourd’hui, les principaux détenteurs des plus importants FNB gérés passivement dans le monde comprennent des fonds souverains asiatiques, des banques centrales européennes, des régimes de retraite publics et d’autres investisseurs institutionnels majeurs. Afin de trouver le juste équilibre entre la gestion active et la gestion passive, les investisseurs doivent savoir dans quels marchés et quelles catégories d’actifs ils veulent être présents, et dans quels marchés il leur sera possible d’obtenir un rendement supérieur à la moyenne selon les ressources et l’expertise dont ils disposent.