Avril 2024
Au premier trimestre de 2024, la plupart des marchés boursiers ont franchi le fameux «mur d’inquiétude»: ils ont inscrit des gains en dépit des pressions inflationnistes et des tensions géopolitiques. La vigueur sous-jacente de l’économie, notamment les statistiques d’emploi impressionnantes et les perspectives positives des sociétés, a conforté les investisseurs dans l’idée qu’une récession profonde était peu probable, même après les hausses de taux d’intérêt de 2022 et de 2023. Les préoccupations entourant l’inflation et le moment auquel les banques centrales abaisseront les taux ont contribué à l’agitation occasionnelle des marchés. Toutefois, les bénéfices élevés, les innovations technologiques remarquables et la résurgence de l’«Amérique industrielle» ont favorisé la progression des marchés nord-américains.
Si les obstacles et les inquiétudes à court terme ont souvent fait les manchettes, ce sont les données fondamentales positives qui l’ont emporté. L’économie est restée vigoureuse aux États-Unis et semble avoir réussi à effectuer un atterrissage en douceur. Les bénéfices des sociétés ont été meilleurs que prévu et, bien que les sept magnifiques continuent de dominer, près de 75% des composantes du S&P 500 ont annoncé des bénéfices supérieurs aux prévisions. Ainsi, le S&P 500 a atteint des sommets historiques, dépassant la barre des 5 000 points pour la première fois en février. La consommation a continué à favoriser la croissance; le taux de croissance annualisé du produit intérieur brut ajusté en fonction de l’inflation a dépassé les 3% au quatrième trimestre, tandis que le taux de chômage est resté inférieur à sa moyenne à long terme. Enfin, les indices des directeurs d’achat (PMI) ont fait état d’une expansion dans les secteurs des services et de la fabrication.
Au premier trimestre de 2024, les marchés des capitaux canadiens ont continué à être agités par les remous économiques causés par les pressions inflationnistes, les politiques monétaires et budgétaires, et le ralentissement de la croissance économique intérieure. Les prix des marchandises (en particulier le pétrole et l’or) ont réagi aux tensions au Moyen-Orient et aux craintes d’inflation, mais les solides données fondamentales des sociétés ont contribué à stimuler d’autres secteurs du marché. Les petites sociétés ont surclassé les sociétés à plus forte capitalisation, leur croissance continue et leurs valorisations attrayantes ayant commencé à attirer l’attention des investisseurs.
Comme c’est presque toujours le cas, alors que les pessimistes se sont fait du souci à cause du risque de récession et de l’instabilité politique, les chefs d’entreprise ont maintenu le cap. Le secteur technologique profite des dépenses consacrées à la recherche et au développement d’applications d’intelligence artificielle, les constructeurs d’habitations continuent de tirer parti de la pénurie de logements structurelle en Amérique du Nord, et les entreprises bien financées de plusieurs secteurs fusionnent avec des concurrents. Les grandes tendances offrent une foule d’occasions aux investisseurs tournés vers l’avenir : le rapatriement de la fabrication ou sa délocalisation à proximité, par exemple, ou encore les gains de productivité rendus possibles par la technologie.
Selon Pembroke, les perspectives macroéconomiques demeurent obscures. Nombre d’investisseurs en quête de clarté jugent le passé avec un biais de rétrospective, et l’avenir n’est jamais certain. Les gestionnaires de portefeuille de Pembroke sont cependant d’avis que les données macroéconomiques détournent l’attention de l’objectif principal de la firme, qui est de trouver des sociétés en croissance de grande qualité dirigées par des équipes qui accordent de l’importance aux intérêts des actionnaires.
L’équipe d’investissement continue de rechercher de nouveaux placements dans plusieurs secteurs, des produits industriels à la finance, et elle est impressionnée par le nombre d’équipes de direction qui ont profité de la solidité de leur bilan pour réaliser des acquisitions, investir dans la recherche, effectuer des distributions et racheter des actions. Comme Pembroke, elles ne laissent pas l’actualité en continu les distraire de leurs objectifs à long terme.
Si l’on se fie à l’histoire, il y a des raisons d’être optimistes après une période difficile comme celle que les marchés ont connue en 2022 et pendant une grande partie de 2023. Au même titre que les sommets extrêmes des marchés haussiers reflètent l’exubérance des investisseurs, les creux démesurés des marchés baissiers sont un reflet de la peur des investisseurs. Habituellement, les replis du marché offrent des occasions à ceux qui ont un horizon pluriannuel. L’économie progresse, les bénéfices des sociétés vont croissant, et l’ingéniosité et l’ambition humaines continuent de stimuler l’innovation. C’est pourquoi nous restons généralement optimistes à propos de l’avenir et, comme toujours, nous conseillons à nos clients de voir les choses de manière équilibrée.
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Ce rapport a pour but de donner un aperçu de Pembroke et des fonds Pembroke. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Tous les titres énumérés aux présentes le sont à des fins d'information uniquement et ne sont pas destinés et ne doivent pas être interprétés comme des conseils en investissement ni comme une recommandation d'acheter ou de vendre un titre particulier. Les informations factuelles proviennent de sources que nous estimons fiables, mais leur exactitude, leur exhaustivité ou leur interprétation ne peuvent être garanties. Pembroke cherche à s'assurer que le contenu de ce document est correct et à jour, mais ne garantit pas que le contenu est exact et complet et n'assume aucune responsabilité à cet égard. Pembroke n'est pas responsable des décisions ou actions prises ou effectuées sur la base des informations contenues dans ce document.