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Stratégies d'actions canadiennes

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Après avoir affiché des gains au cours des trois premiers trimestres de 2021, les portefeuilles d’actions canadiennes de Pembroke ont connu une baisse au quatrième trimestre, à la remorque de l’ensemble des marchés boursiers canadiens qui, eux, ont terminé la période en territoire positif.

Les marchés ont été volatils tout au long du trimestre, l’arrivée du variant Omicron de la COVID-19 s’ajoutant aux difficultés persistantes causées par les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, les pressions inflationnistes émergentes et l’évolution constante des politiques budgétaires et monétaires. De plus, la diversité était restreinte au sein du marché, car les rendements provenaient surtout d’actions liquides de sociétés à grande capitalisation ainsi que d’entreprises cycliques.

Fonds de croissance canadien Pembroke

Le rendement du Fonds de croissance canadien Pembroke a été freiné par les baisses de ses positions dans les secteurs de la technologie et de l’industrie, qui ont souffert d’une combinaison de faiblesse sectorielle générale et de baisses de certains titres. En outre, l’exposition modeste aux valeurs cycliques et les pondérations accrues en actions moins liquides se sont révélées des obstacles importants au rendement relatif.

Deux titres ont contribué au rendement du Fonds au quatrième trimestre

Le titre de Colliers International («CIGI»), un fournisseur mondial de services axés sur l’immobilier commercial et la gestion des investissements, s’est bien comporté alors que la société a annoncé des résultats financiers intermédiaires meilleurs que prévu et a relevé ses perspectives pour le reste de l’année. Colliers a vu son activité commerciale rebondir considérablement après les ralentissements provoqués par la pandémie. De plus, la société stimule sa croissance interne grâce à une expansion géographique, à des gains de parts de marché, à l’élargissement de son portefeuille de produits et à une croissance générale de son secteur. En effet, les entreprises externalisent de plus en plus leurs activités immobilières.

L’action d’Airboss of America («BOS»), un concepteur, fabricant et distributeur de produits à base de caoutchouc destinés à un large éventail de marchés finaux, a clôturé l’année 2021 sur une note positive, la société ayant livré d’importants volumes d’équipements de protection individuelle à des organisations gouvernementales, ce qui a contribué à relever ses résultats financiers. Par ailleurs, la pandémie de la COVID-19 a mis en relief des pénuries critiques de produits de santé essentiels dans toute la chaîne d’approvisionnement médicale, et les gouvernements sont à constituer des stocks pour remédier à ce problème.

Deux titres ont nui au rendement au quatrième trimestre

Le titre de MDA («MDA»), un fournisseur de technologies et de services à l’industrie spatiale commerciale et gouvernementale, a été malmené par les perturbations de la chaîne d’approvisionnement qui ont retardé le calendrier de livraison de l’un de ses projets importants. La société a ainsi dû reporter une part modeste de son chiffre d’affaires et de ses bénéfices de 2022 à 2023. Ce retard était indépendant de la volonté de MDA et n’a aucun impact sur la valeur finale du projet pour la société, mais la légère réduction des prévisions a pesé de manière disproportionnée sur les actions de MDA. Malgré ce revers à court terme, les perspectives des dépenses liées à l’activité spatiale restent solides. La commercialisation de l’espace continue de s’accélérer avec la baisse des coûts de lancement, et la dynamique géopolitique fait que les grandes puissances mondiales consacrent des ressources pour défendre leur position dans une nouvelle «course à l’espace».

L’action de Goodfood («FOOD»), fournisseur canadien de trousses de préparation de repas et d’épicerie en ligne, a perdu de la valeur. En effet, la diminution de la demande liée à la pandémie a coïncidé avec des pressions sur les coûts provoquées par la pénurie de main-d’œuvre ainsi qu’avec l’inflation des coûts des aliments et des charges d’exploitation, ce qui a entraîné des flux de trésorerie négatifs pour la période. De plus, la direction a annoncé sa décision de modifier le modèle d’entreprise de la société afin de consacrer davantage de ressources à son activité d’épicerie en ligne, et de mettre ainsi un frein à son activité traditionnelle de trousses-repas. Bien que l’épicerie en ligne représente un marché massif à croissance rapide, nous estimons qu’elle est moins intéressante que l’activité des trousses-repas en raison d’un environnement concurrentiel intense, de marges structurellement plus minces et de la nécessité d’importants investissements en capital. Compte tenu du risque opérationnel et financier accru qui accompagne le changement de stratégie commerciale, nous avons liquidé notre position dans cette société.

Fonds de dividendes et de croissance

Le Fonds de dividendes et de croissance Pembroke est un fonds de placement collectif. Il s’agit d’un produit offert sous le régime d’une dispense de prospectus uniquement aux investisseurs qui correspondent à la définition «d’investisseur accrédité» au sens de la législation en valeurs mobilières. Cette stratégie constitue également une composante importante du Fonds équilibré canadien.

Le Fonds de dividendes et de croissance Pembroke a affiché des rendements légèrement positifs au quatrième trimestre de 2021, ce qui vient s’ajouter aux solides résultats des neuf premiers mois de l’année. Les rendements du Fonds ont cependant été inférieurs à ceux de l’indice composé S&P/TSX au cours du trimestre. Les placements dans les secteurs de l’industrie, de la consommation et de la finance ont le plus contribué au rendement au cours de la période, tandis que ceux dans les services de communication, la technologie et les services liés aux matériaux ont le plus nui au rendement.

Les positions sous-pondérées du Fonds dans les secteurs de l’énergie et des matériaux ont également nui à la performance relative, les investisseurs ayant privilégié les sociétés plus exposées aux tendances cycliques dans un contexte d’optimisme quant à une croissance économique généralisée.

Trois titres ont contribué au rendement du Fonds au quatrième trimestre

L’action de Stantec («STN»), une société internationale de services professionnels dans le secteur de la conception et de l’ingénierie, a affiché une bonne performance alors que l’entreprise a publié de solides résultats financiers et fait état d’un carnet de commandes bien garni, ce qui témoigne d’un dynamisme encourageant pour 2022. La société a abordé 2021 forte d’une stratégie ciblée et d’un bilan lui procurant une bonne marge de manœuvre. Elle a ainsi pu réaliser six acquisitions, dont l’achat des actifs américains et australiens de Cardno pour la somme de 620 millions de dollars. De plus, le programme de dépenses d’infrastructure de 1,2 billion de dollars américains du président Biden vient renforcer les perspectives de croissance interne de la société. Nous restons optimistes quant à la capacité de Stantec de verser à ses actionnaires un dividende financé de manière responsable tout en mettant en œuvre ses initiatives de croissance interne et par voie d’acquisitions.

Le titre de Fairfax Financial («FFH»), une société de portefeuille qui, par l’intermédiaire de ses filiales, est spécialisée dans l’assurance et la réassurance de dommages ainsi que dans les activités de gestion d’investissements associées, s’est redressé lorsque la société a annoncé de solides résultats d’exploitation tirés de la croissance des polices, d’une solide performance en matière de souscription et de gains dans le portefeuille d’investissements. De plus, la société prend des mesures d’affectation des capitaux qui favorisent les actionnaires en s’engageant dans un vaste programme de rachat d’actions, tout en cédant une partie de certains de ses actifs d’assurance à des prix avantageux.

L’action de PFB Corporation («PFB»), un fabricant de produits isolants à base de polystyrène utilisés dans les structures de bâtiments commerciaux et résidentiels, a connu une hausse lorsque la société a accepté d’être acquise par The Riverside Company à une prime raisonnable par rapport au cours de clôture avant l’opération. Quoique nous soyons des actionnaires enthousiastes de PFB et optimistes quant aux perspectives de la société de se déployer sur le plan géographique, de gagner des parts de marché, de faire des acquisitions stratégiques et d’améliorer son profil en tant que société cotée, nous avons estimé que l’offre d’acquisition était adéquate et qu’aucune proposition supérieure n’était susceptible d’être présentée. C’est pourquoi nous avons vendu notre position et réinvesti le produit dans d’autres occasions d’investissement.

Deux titres ont nui au rendement au quatrième trimestre

Le titre de James River Group Holdings («JRVR»), un assureur axé sur l’assurance spécialisée, la réassurance des risques divers et l’assurance responsabilité complémentaire et excédentaire, a connu des difficultés alors que la société a annoncé l’évolution défavorable de certaines réclamations dans son segment de réassurance des risques divers. Ces charges ont eu un impact négatif sur la rentabilité et la flexibilité du bilan de la société.

L’action de LifeWorks («LWRK»), un fournisseur de services de consultation et d’externalisation des ressources humaines, a perdu de la valeur alors que la société a publié des résultats trimestriels décevants. La société a dû faire face à un contexte commercial difficile. Ce vent contraire externe a coïncidé avec une utilisation accrue de ses services de conseil, ce qui a fait augmenter les coûts et comprimé les marges. Si les résultats à court terme ont certainement constitué un revers, nous pensons que la demande va s’accélérer de nouveau pour les prestations de LifeWorks, compte tenu du marché du travail exceptionnellement serré et de l’importance croissante accordée au bien-être et à la santé mentale des salariés. De plus, le dividende de la société est bien financé, et le titre se négocie à une valeur attrayante à des multiples bien inférieurs à ses moyennes historiques.

Fonds de sociétés canadiennes toutes capitalisations

Le Fonds de sociétés canadiennes toutes capitalisations Pembroke est un fonds de placement collectif. Il s’agit d’un produit offert sous le régime d’une dispense de prospectus uniquement aux investisseurs qui correspondent à la définition «d’investisseur accrédité» au sens de la législation en valeurs mobilières.

Le Fonds de sociétés canadiennes toutes capitalisations Pembroke a enregistré des rendements positifs au quatrième trimestre de 2021, consolidant ainsi les rendements des trois premiers trimestres de l’année. Les placements dans les secteurs de la consommation et de l’immobilier ont apporté une contribution positive aux rendements, tandis que les participations dans les secteurs de l’industrie et des services de communication ont été des sources de difficultés.

Les marchés boursiers canadiens ont connu une forte hausse au cours du trimestre, grâce à l’accélération de la croissance économique. Cependant, une grande partie de cette vigueur s’est concentrée dans un nombre restreint de titres de type valeur. Les rendements du portefeuille ont été inférieurs à ceux de l’indice composé S&P/TSX, car les liquidités des investisseurs se sont déplacées vers des actions de valeur à caractère plus cyclique, des sociétés dont les gestionnaires de Pembroke ne privilégient pas habituellement les caractéristiques.

Deux titres ont contribué au rendement du Fonds au quatrième trimestre

L’action d’Aritzia («ATZ»), un détaillant canadien de vêtements pour femmes, a continué de bien se comporter. Malgré la conjoncture défavorable qui pèse sur l’exploitation des magasins et sur la capacité de l’entreprise à obtenir et à se faire livrer des marchandises, Aritzia continue d’afficher des bénéfices supérieurs aux attentes. La société jouit de la vigueur des ventes dans ses canaux en ligne et dans ses magasins, ce qui témoigne d’une offre de marchandises à la pointe de la mode, ainsi que de l’attrait croissant de la marque, en particulier aux États-Unis où la société continue d’être sous-représentée. Comptant une centaine de magasins en Amérique du Nord, l’entreprise a la possibilité de croître pendant plusieurs années encore. L’action a fourni un très bon rendement au quatrième trimestre et au cours des 18 derniers mois, ce qui témoigne des progrès réalisés au sein des activités de la société ainsi que d’une expansion de son multiple de capitalisation.

Le titre de Constellation Software («CSU») a poursuivi son ascension au fil des ans. Le consolidateur de logiciels chevronné continue de mobiliser efficacement ses importants flux de trésorerie disponibles pour réaliser des acquisitions dans le monde entier, des acquisitions qui totalisent une valeur d’environ 1,3 milliard de dollars en 2021. En outre, la réussite du placement d’actions de Topicus («TCS»), l’un de ses segments européens, a mis en évidence la possibilité pour la direction de dégager davantage de valeur au sein de son portefeuille dans les années à venir. Compte tenu de la taille du pipeline d’acquisitions et de l’impressionnant profil de flux de trésorerie disponibles de la société, il y a peu de raisons de croire que la croissance ne se poursuivra pas à un rythme impressionnant au cours des prochaines années.

 Deux titres ont nui au rendement au quatrième trimestre

Le titre du Groupe SNC-Lavalin («SNC»), société qui exerce des activités à titre de gestionnaire de projets ainsi que de cabinet de services professionnels intégrés, a fléchi. Sous la conduite d’une nouvelle équipe de direction, SNC-Lavalin continue de progresser dans sa transformation, passant d’une société d’ingénierie et de construction à une pratique axée strictement sur l’ingénierie et la conception, dotée de solides normes éthiques et à plus faible risque. En 2021, elle a franchi plusieurs étapes à cette fin, notamment par son départ de plusieurs marchés géographiques, la vente de la division Énergie et la levée anticipée des sanctions par la Banque mondiale. Cependant, SNC doit encore mener à bien trois projets de construction ferroviaire à prix fixe. Comme la société l’a déclaré au cours du quatrième trimestre, ces projets connaissent des dépassements de coûts et des retards en raison de la pandémie. La direction de SNC a adopté une position prudente en reconnaissant pleinement ces coûts supplémentaires, malgré la possibilité de recouvrements contractuels. Les activités d’ingénierie de base continuent, elles, à progresser.

L’action de Cargojet («CJT»), une société qui fournit des services de fret aérien de nuit dans des délais très courts au Canada, a manqué de vigueur. Lorsque nous avons ajouté ce titre au portefeuille pour la première fois, son risque, lié à la perception du public et à la couverture médiatique, était que les résultats exceptionnellement bons de 2020 ne se répètent pas et que les bénéfices diminuent. Nous avons accepté ce scénario sur la base des fondamentaux de l’offre et de la demande sur plusieurs années, qui semblaient de plus en plus favorables, soit : une position monopolistique au Canada pour la fourniture de fret de nuit; une utilisation croissante du fret aérien à mesure que les consommateurs déplacent davantage leurs achats vers les détaillants en ligne; une offre internationale en chute libre en raison de la disparition du trafic de passagers commerciaux (qui transporte environ la moitié du fret aérien international mondial). Notre thèse reste actuellement inchangée.

 

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Avertissement

Ce rapport a pour but de donner un aperçu de Pembroke et des fonds Pembroke. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Tous les titres énumérés aux présentes le sont à des fins d'information uniquement et ne sont pas destinés et ne doivent pas être interprétés comme des conseils en investissement ni comme une recommandation d'acheter ou de vendre un titre particulier. Les informations factuelles proviennent de sources que nous estimons fiables, mais leur exactitude, leur exhaustivité ou leur interprétation ne peuvent être garanties. Pembroke cherche à s'assurer que le contenu de ce document est correct et à jour, mais ne garantit pas que le contenu est exact et complet et n'assume aucune responsabilité à cet égard. Pembroke n'est pas responsable des décisions ou actions prises ou effectuées sur la base des informations contenues dans ce document.