Sur la route, en mode COVID : On roule sur l’autoroute numérique

Sur la route, en mode COVID : On roule sur l’autoroute numérique

La vie d’un gestionnaire de portefeuille se déroule en grande partie sur la route. En temps normal, cette chronique nous permet de parler de nos visites d’entreprises et d’illustrer notre processus de recherche en mettant en lumière les entreprises et les industries ciblées par nos revues diligentes. En temps de pandémie, cependant, de tels déplacements sont impossibles. Nous avons donc modifié nos recherches en conséquence. Jadis parcourus en avion, en train et en voiture par les membres de nos équipes, les kilomètres s’accumulent désormais sur l’autoroute numérique, dans le cadre des nombreux appels téléphoniques et vidéos qui ont pris la relève des rencontres en personne.

Les changements apportés à nos méthodes de recherche ont été certes brusques et forcés, mais nous sommes ravis de ce que la technologie nous a permis de faire sans trop affecter l’efficacité de nos revues diligentes. Notre équipe des TI a travaillé sans relâche pour s’assurer que nous ayons tous le matériel et l’accès Internet requis pour nous investir pleinement dans notre recherche fondamentale malgré la COVID. En prenant un peu de recul pour évaluer nos activités de recherche des six derniers mois, nous avons noté les observations suivantes :

• Les équipes de gestion de nos placements existants et potentiels ont été accessibles. Nous croyons que cela a été possible, d’une part, parce qu’elles ont déployé un effort concerté pour communiquer avec les parties prenantes lors des périodes agitées et incertaines et, d’autre part, parce qu’en travaillant principalement de la maison, elles ont pu mettre à profit les heures habituellement consacrées aux déplacements.
• Les conférences sur les placements – qui sont des forums importants pour faire le point avec les équipes de gestion et susciter de nouvelles idées de placement – sont facilement passées en mode virtuel. En fait, la participation de Pembroke à ces conférences a même augmenté durant la pandémie, puisque la possibilité d’y assister de façon virtuelle (sans avoir à se déplacer) nous a permis de participer à un plus grand nombre d’entre elles.
• Les événements organisés par les sociétés cotées en bourse, dont les assemblées générales annuelles et les journées des investisseurs, ont également migré vers le format numérique. Même si plusieurs entreprises diffusaient déjà ces événements en ligne, elles se sont adaptées pour améliorer l’interaction avec les participants en ligne.
• La commercialisation des premiers appels publics à l’épargne et des mobilisations de capitaux s’est entièrement effectuée sous forme de forums virtuels. Auparavant, il était impensable qu’une entreprise puisse lever des capitaux sans organiser une tournée de promotion en personne. Le succès remporté par les émissions des six derniers mois a changé la donne.
• L’équipe d’investissement collabore bien et travaille de façon productive même si elle n’a pas pu se réunir au bureau depuis le mois de mars. Nous avons mis à profit les outils de communication et de travail, et nous croyons que la qualité de nos recherches et de nos décisions relatives aux portefeuilles n’en a pas souffert.

Avec la venue de l’automne et de la deuxième vague, nous ne prévoyons pas changer nos méthodes de recherche actuelles, pour les prochains trimestres à tout le moins. Nous savons toutefois qu’une nouvelle normalité devrait émerger après la pandémie et qu’elle différera sans doute de l’environnement pré pandémie auquel nous étions habitués. Même si nous savons qu’il « est risqué de faire des prédictions, surtout quant à l’avenir », nous nous attendons à ce que certains changements survenus durant la COVID demeurent en place :

• Les équipes de direction des sociétés cotées en bourse seront moins portées à voyager pour rencontrer les investisseurs en personne. Les vidéoconférences se sont avérées efficaces pour communiquer avec les marchés. De plus, le temps autrefois consacré aux déplacements peut maintenant être investi dans d’autres priorités.
• Certaines conférences sur les placements resteront en mode virtuel de façon permanente. Il en va de soi, puisque tant les participants que les organisateurs profitent de la réduction des coûts et de l’augmentation de la productivité. La location des salles coûte cher aux organisateurs, tout comme les dépenses associées aux déplacements et à l’hébergement des participants.
• L’utilisation d’outils collaboratifs rendus possibles grâce à la technologie est maintenant ancrée au sein de Pembroke. Nous les utilisions déjà avant la COVID, mais le confinement a élargi et approfondi leur intégration dans notre quotidien.

À quoi ressemblera le processus de recherche de Pembroke à plus long terme?

Nous avons toujours fermement cru aux rencontres en personne avec les équipes de gestion, ainsi qu’aux visites des sièges sociaux et des établissements de nos investissements actuels et potentiels. Rien n’a changé de ce côté. Dans un monde post-COVID – dans lequel les interactions virtuelles sont devenues la norme –, nous croyons que l’interaction physique et la recherche sur le terrain seront encore plus précieuses pour Pembroke et ses investisseurs, pour la simple et bonne raison que cette pratique sera moins courante chez nos concurrents. Lorsque ce sera sécuritaire, nous retournerons sur la route faire émerger des idées d’investissements au nom de nos clients, tout comme nous le faisons depuis 52 ans. Nous sommes impatients de partager les récits de nos rencontres dans les prochaines éditions de Perspectives.

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